Des pépins mais pas de kiwis 😉

Article du 22 avril 2024 au 05 mai 2024

Des assurances efficaces

Santé ⚕️

Depuis que Mav a commencé à travailler, elle voit apparaître des piqûres au niveau de ses chevilles. Elle a l’habitude d’être la cible préférée des moustiques et ne s’inquiète pas tellement à première vue, bien qu’elle soit allergique, car à part gratter, la situation n’est pas très grave.

Cependant, en ce début de semaine, ses chevilles, en plus de la démanger, lui font mal. Elle pensent donc qu’elle se fait piquer la nuit au camping pendant que l’on prépare à manger, car les démangeaisons et douleurs se font ressentir à ce moment. On essaie donc d’être hyper attentifs à ne pas ouvrir la porte du van inutilement.
Le lendemain soir, la situation s’empire et poser le pied gauche devient difficile. Heureusement, l’assurance voyage à laquelle nous avons souscrit nous donne accès à de la télé-consultation 24/7 gratuitement. Mav prend alors rendez-vous et la médecin est inquiète car cela ressemble à une infection. Elle l’urge de prendre des antihistaminiques et lui demande d’aller voir un médecin au plus vite pour qu’il lui prescrive des antibiotiques. Heureusement le lendemain, nous travaillons un peu plus tard et nous avons pu aller chez le médecin, pour la première consultation à l’étranger de Mav. Malgré l’accent pas facile à comprendre et le vocabulaire médical que Mav ne maîtrise pas très bien, elle a compris qu’il était d’accord avec le diagnostic de la médecin française et lui prescrit les médicaments adéquats. En plus, il lui propose une piqûre de pénicilline, qu’elle accepte d’avoir.
La pharmacie est attenante avec le cabinet médical, ce qui est plutôt pratique, et la pharmacienne annonce une attente d’une dizaine de minutes avant de pouvoir récupérer les médicaments prescrits. Un peu surpris par cette information, car nous étions les seuls dans la pharmacie, nous étions également impatients, car nous ne voulions pas être en retard au travail. Lorsque Mav récupère ses médicaments, nous comprenons mieux pourquoi nous avons dû attendre. Nous avons eu le réflexe français de penser que nous allions avoir une boite de médicaments, comme en France. Cependant ici, et sûrement comme dans beaucoup d’autres pays comme les États-Unis, les médicaments sont donnés dans une boîte, avec seulement le nombre exacte de comprimés délivré. L’ordonnance est gardée par la pharmacie et la posologie, ainsi que le nom et l’adresse du patient, sont inscrits sur une étiquette collée la boîte.

Auto 🚘

Depuis que Mav est superviseur, elle doit se rendre 15 minutes avant les pickers à la plantation pour un briefing. Clem a pris pour habitude de finir de se préparer pendant ce quart d’heure.

Aujourd’hui, après avoir fini, il claque la porte, et à l’instant où elle se ferme, il se rend compte qu’il lui manque quelque chose, les clefs. Nous savions que ce risque existait, car nous avons pris l’habitude de fermer la porte coulissante de l’intérieur, n’ayant pas de fermeture centralisée. Nous avons cependant pour habitude de demander à l’autre s’il a les clefs sur soi avant de fermer la porte. Malheureusement, un oubli est vite arrivé, et cette fois-ci la porte s’est verrouillée, les clés à l’intérieur.
Après quelques tentatives pour ouvrir une fenêtre coulissante, la seule solution consiste à appeler l’assurance de la voiture pour qu’ils envoient un technicien en capacité d’ouvrir la porte. 
C’est comme cela que pendant que nous travaillions, un expert est venu déverrouiller la porte conducteur et nous avons pu récupérer nos clefs durant la pause-déjeuner, ce qui n’aura finalement eu aucune conséquence sur notre journée, mais nous aura fais une petite frayeur et une belle anecdote. Cette intervention ne nous a pas été facturée, heureusement que nous avions souscrit à l’option assistance de notre assurance.

Les kiwis 🥝

Baisse de moral

Ce week-end n’a pas été très bénéfique. Nous ne savons pas trop pourquoi, mais personne dans l’équipe était très motivé pour la reprise… En même temps, l’équipe était réduite, ce qui ne permettait pas d’avancer aussi vite qu’une équipe de 10, et a plombé un peu le moral. On peut ajouter à cela que nous avions changé de verger, et que les kiwis n’était pas aussi simple à décrocher de leurs tiges. Il y avait également quelques couacs au niveaux de l’organisation car les bennes n’arrivaient pas à temps ce qui faisait perdre du temps à tout le monde.
Le taux horaire était donc plus bas que le premier jour de travail, et même sous le salaire minimum, ce qui signifie pas beaucoup d’argent à la fin de la journée.
En début de soirée, Mav a envoyé des messages pour remotiver les troupes, en espérant que demain soit un meilleur jour.

Les bières

Comme dit précédemment, les kiwis de ce nouveau verger étaient un peu plus compliqué à récolter à cause de leurs tiges qui restaient accrochées aux fruits. Ce qui a posé des problèmes de qualité et nous a fait échouer les audits. L’entreprise est donc pénalisé par une amende de 4$ par benne envoyé dans l’entreprise de conditionnement. Alors pour encourager tout le monde à être encore plus attentif à la qualité, les managers ont proposé de mener des audits internes et de récompenser l’équipe avec la meilleure qualité avec deux pack de bière.
Quelques jours plus tard, le résultat tombe et l’équipe de Clem remporte ex aequo avec une autre équipe les rafraîchissements. Cheers 🍻

Changement de dynamique pour Mav

Ce mardi matin, au briefing quotidien, Mav apprend qu’aujourd’hui elle doit superviser une équipe d’indiens, car leur superviseur attitré ne respecte pas les compétences que notre employeur recherche.
Cela l’étonne et la stress un petit peu car il y a d’autres superviseurs plus expérimentés. Le manager la rassure en lui expliquant qu’il a confiance en Mav et qu’elle lui a prouvé qu’elle pouvait le faire. Qu’il ne faut pas qu’elle soit déstabilisée par le fait qu’ils vont parler toute la journée en indien et que si besoin il viendra l’aider. Il y a également un chef d’équipe à qui elle peut se référer si besoin. Il lui explique que ce sont des professionnels et que toute la partie motivation d’équipe ne sera pas obligatoire, car ils vont déjà très vite et s’ils vont plus vite elle n’aura pas le temps de contrôler la qualité des bennes. Ils savent donc très bien comment la journée est orchestrée, et ici son attention devra être porté à 300% sur la qualité des fruits ramassés.
Ces indiens, nous les avons déjà vus en train de travailler et ils sont assez impressionnants. Ils sont une dizaine, la tête quasiment entièrement recouverte pour les protéger de la poussière, et cueillent à une vitesse hallucinante. Nous les avons surnommés les terroristes des kiwis tellement ils donnent l’impression de tout ravager sur leur passage. Cette équipe est donc très différente à superviser d’une équipe de backpackers novices avec qui Mav était depuis le début.
C’est donc parti pour une journée avec une dizaine indiens. La journée commence comme d’habitude avec un briefing santé et sécurité, puis nous rejoignons nos lignes pour commencer à travailler. Au bout de quelques minutes, d’autres indiens arrivent pour finalement former une équipe de 14, soit 4 personne de plus que ce que Mav était habituée. À 14, ils cueillent sur 4 lignes différentes pour ne pas être tous entassé au même endroit et remplissent 2 bennes en même temps. Les premières minutes sont donc assez chaotiques, car Mav doit courir entre les deux bennes pour vérifier ce qui y est déposé, tout en s’assurant de la délicatesse du cueillage de chacun. Au fur et à mesure, Mav se rend compte des stratagèmes qu’ils mettent en place pour aller plus vite et se faire plus d’argent. Elle doit donc les ralentir pour s’assurer qu’ils nettoient leurs sacs et qu’il n’y ait ni tiges ni feuilles dans la benne. Au milieu de la matinée, elle redouble d’attention, car leur benne a été vérifiée dans la zone de chargement avant expédition et n’a pas été conforme.
Ces rappels à l’ordre ne leur ont visiblement pas plu, car à la pause-déjeuner, 4 indiens viennent lui parler pour lui expliquer qu’ils n’aiment pas sa façon de les superviser et qu’ils trouvent que les autres équipes ne sont pas traitées de la même façon. Ils veulent que cette après-midi cela change pour retrouver la liberté qu’ils avaient avant, car ils se sentent bridés et n’avancent pas à la vitesse souhaitée. Évidemment cet affrontement se fait devant tous les autre cueilleurs ce qui agace Mav, encore plus qu’elle leur explique que ce n’est pas elle qui a le pouvoir de gestion et d’organisation et qu’ils peuvent aller adresser leur plaintes à l’équipe managériale qu’ils connaissent très bien. Ils ne l’écoutent pas et après avoir fini leur crise, Mav rejoint Clem pour manger et attendre le retour du manager pour lui faire part de la situation. Les employeurs ne sont pas surpris et la rassurent en leur disant qu’elle fait un très bon travail et qu’elle n’a rien a se reprocher. Ils vont être dans les parages cette après-midi pour la soutenir et l’aider à gérer cette équipe. Soulagée, l’après-midi se passe mieux.

Mercredi rebelote, Mav est encore avec les indiens. Cette journée commence cependant mieux qu’hier. Elle se demande donc si la veille n’était pas juste un test pour analyser sa force de caractère.
Elle découvre des personnes assez gentilles qui lui apprennent des mots indiens comme choukriya (merci), dandi (tige), patta (feuille). Ce ne sont pas des anges pour autant. Ce sont des tricheurs, et dès que possible, ils vont déroger aux règles de qualité pour remplir les bennes au plus vite. Ils sont également très bons acteurs et savent se comporter parfaitement lorsqu’il y a un auditeur.

Elle s’habitue petit à petit à être leur superviseur attitré, car elle est avec eux 6 jours consécutifs. Ce n’est évidemment pas avec plaisir et son équipe initiale lui manque un peu.

Le dernier jour a cependant été celui de trop.
Elles était pour la première fois éloignés de toutes les autres équipes, car il y avait une parcelle isolée qui n’avait pas été cueillies, et cette situation a été pesante pour Mav. Cette solitude signifiait n’avoir aucun soutien moral et un temps de réponse extrêmement long de la part des équipes de support. Les indiens l’avaient très bien compris et en ont donc profité pour utiliser toutes les tactiques de déstabilisation pour pousser Mav à bout. Heureusement qu’elle les connaissait depuis quelques jours et n’a pas eu peur de hausser la voix et d’être plus ferme quand c’était nécessaire. Cependant, elle a déjeuné seule et a attendu plusieurs heures des fournitures demandées via la radio, ce qui tendait tout le monde.
Lorsque le manager est venu récupérer Mav, elle lui a fait part de la difficulté de la journée qui en a tenu compte, car le lendemain elle ne les a pas supervisés.

Baisse d’énergie

Les réveils se font de plus en plus difficiles.
Nous avons appris que notre employeur allait bientôt finir la saison, car nous avons presque ramassé tous les vergers de kiwis gold qu’il a à disposition, et ne souhaite pas ramasser les verts car ils sont plus compliqués. En plus la météo est au rendez-vous, pas de pluie pour les prochains jours, ce qui signifie pas de jours de repos pour nous. Nous pouvons évidemment choisir de ne pas travailler, mais comme nous n’avons bientôt plus de travail nous nous accrochons pour gagner le plus d’argent.
Nous sommes tout de même tous les deux un peu pris de court car nous pensions travailler jusqu’à fin mai, mais nous sommes quand même contents de pouvoir bientôt se reposer!
Clem aurait préféré pouvoir continuer malgré les douleurs, notamment aux mains et au dos, car il avait l’impression de s’améliorer. Mav commençait à s’ennuyer, car les journées passent certes vite, mais sont très répétitives.

Barbecue

Pour fêter la fin de la saison de récolte, le propriétaire des terres a invité tout le monde à un barbecue. Les barbecues sont au cœur de la culture néo-zélandaise. Il est très courant d’en voir le long des plages ou dans des parcs, ils adorent ça.
Nous sommes donc trop contents de pouvoir manger notre premier barbecue kiwi.

La journée de travail se finit malheureusement plus tard que prévu, mais pile à temps pour que cela coïncide avec leur de l’apéro. Avant de rejoindre tout le monde, nous prenons la pose avec notre équipe derrière la dernière benne que nous avons rempli/supervisé.

De retour au parking, nous sommes accueillis avec des boissons fraîches que nous savourons en célébrant cette fin de dur labeur. La nuit tombe assez vite et le barbecue et le foyer s’allument. Tout le monde prend place autour du feu pour se réchauffer et se rue sur la nourriture dès qu’elle est servie.

Cette soirée a été un moment incroyable. Nous avons pu prendre le temps de discuter avec les personnes avec qui nous travaillons depuis plusieurs jours sans être interrompu par le travail. Nous avons pu apprendre à tous mieux se connaître, que ce soit avec les autres cueilleurs, mais également avec nos employeurs qui ont également eu le temps de relâcher la pression. Nous en avons également profité pour leur offrir du vin et des bonbons pour leurs enfants, en guise de remerciement.

C’était un plaisir incroyable d’échanger avec tout le monde et de partager des fous rire et moments authentiques.
Nous avons même eu le droit à des feux d’artifice qui ont rendu ce moment encore plus magique.

En rentrant de notre soirée, nous avons été surpris de rencontrer un cerf qui se trouvait sur la route. Elle a eu extrêmement peur et a couru devant la voiture, espérant nous échapper. Malheureusement c’était notre direction, et au bout de quelques mètres il s’est retourné pour changer de direction et nous frôler. Nous avons eu un peu peur que le cerf fonce dans la voiture, mais au dernier moment il a dévié pour nous éviter. C’était court mais intense de pouvoir voir cet animal plutôt discret d’aussi près, nous aurions cependant aimé ne pas lui faire peur.

Winter is coming 🥶

Même si nous avons de la chance avec la météo, car le soleil est quasi quotidien, les températures baissent, notamment la nuit et le matin avec un vent du sud qui s’installe. Nous nous disons que nous avons vraiment fait le bon choix en louant une chambre cet hiver quand nous travaillerons au ski, et en attendant, nous déballons notre plaid que nous avions acheté quelques semaines auparavant en prévision des chutes de températures.

Petit relooking pour Gandalf

Depuis que nous avons récupéré notre van, nous alternons entre camping payant, notamment lorsque nous travaillons, et camping gratuit. Nous avons eu plusieurs fois des difficultés à trouver des emplacements sur ces derniers lorsque nous arrivons en fin de journée car ils peuvent être pleins dès la mi-journée.
Lorsque nous sommes retournés à Auckland il y a quelques semaines pour ramener Gandalf au garage où nous l’avions acheté, nous avons discuté avec un couple de Français qui avait adhéré au club national de camping-car, le New Zealand Motor-Caravan Association. Ils nous ont expliqué que plusieurs fois cela leur avait sauvé la mise et évité de prendre le risque de se réveiller avec une amende sur le pare-brise. 
Nous avons déjà vu beaucoup de membres du club sur la route puisqu’ils sont facilement reconnaissables avec leur sticker en forme d’ailes sur leurs véhicules. Nous en avions également déjà entendu parler, sans avoir pris le temps de se renseigner sur la rentabilité de l’adhésion à ce club. Nous découvrons donc qu’en plus proposer des parkings privilégiés pour dormir partout à travers la Nouvelle-Zélande, ils ont également des partenariats avec des enseignes locales comme le ferry pour traverser entre les deux îles et Torpedo7, similaire à Décathlon.
Au vu de tous ces avantages, et en prévision de cet été où la saison touristique battra son plein et que l’affluence compliquera le stationnement nocturne, nous avons décidé il y a quelques semaines d’adhérer à ce club. Pour devenir membre de la NZMCA, il faut que le véhicule soit certifié autonome, ce que nous avons, et payer. Comme nous ne sommes pas résidents, nous avons l’option d’indiquer que nous appartenons à un club étranger et économiser les frais d’adhésion qui s’élèvent à 150$ (80€). C’est donc ce que nous avons choisit, car adhérer au camping club de France s’élève seulement à 27€30 si vous avez moins de 26 ans (37€30 sinon). Après avoir demandé à la maman de Mav d’envoyer notre demande d’adhésion au camping club de France, nous avons attendu qu’elle reçoive notre carte pour connaître notre numéro de membre et le renseigner dans le formulaire de demande d’adhésion à la NZMCA. Il nous restait donc plus qu’à payer les 90$ de frais d’abonnement.

Après quelques jours, nous avons reçu notre pack de bienvenue qui comprend beaucoup d’informations expliquant toutes sortes de choses sur le camping en Nouvelle-Zélande, mais surtout nos cartes de membres et le fameux sticker à apposer sur la voiture.
Nous avons donc fait un relooking à Gandalf qui désormais affiche fièrement son appartenance au club NZMCA.

Sorties de la semaine

Ces dernières se font de plus en plus rares. Alors dès que nous avons fini de travailler, nous nous sommes empressés de visiter un coin que nous n’avions pas encore eu le temps d’aller voir.

Cathedral cove

Cette randonnée nous permet d’accéder à deux magnifiques criques reliées par un tunnel naturel. Cet endroit a été rendu célèbre dans des films, qui mettent en avant la formation rocheuse et la grotte créées au fil du temps et taillées par l’océan. Cet endroit est accessible uniquement à marée basse, et il est conseillé de pouvoir y aller tôt le matin pour éviter que le lieu soit trop bondé. Tout cela contraint sérieusement les heures de visites pour profiter de l’endroit au maximum.
Nous avions eu l’occasion de la faire précédemment, mais les heures de marrées basses n’étaient pas très arrangeantes, et nous avons appris qu’il était déconseillé d’emprunter le chemin car elle est fermée depuis début 2023, à la suite d’un cyclone qui a provoqué des glissements de terrains et des chutes d’arbres. Nous avons donc hésité plusieurs fois à faire cette randonnée, et jusqu’ici toujours renoncé.
Depuis, nous avons rencontré des personnes qui l’ont faites malgré les dégâts, et nous avons pu lire des avis expliquant que le chemin est parfaitement praticable, hormis les quelques barrières mise en place par les autorités, mais facilement contournables. Nous avons également compris que la restauration mettait du temps car la fermeture du chemin profite aux business locaux puisque la plage est désormais officiellement accessible uniquement en kayak ou en bateau. Aujourd’hui nous avons également de la chance car la marée basse était 1h après le lever de soleil, durée qui correspond plus ou moins au temps nécessaire pour rejoindre le lieu de tournage.

Alors réveil très matinal à 5h45, malgré la fatigue accumulée, pour directement prendre la route et se rendre à Hahei Beach, le point de départ de notre randonnée. Un peu avant 7h, nous nous garons en bord de plage et profitons du lever de soleil tout en prenant le petit-déjeuner.

Le chemin est goudronné tout du long et nous contournons les quelques barrières mise en place sans trop de difficulté. La plus difficile est une palissade en bois où il faut un petit peu escalader sur le côté, mais rien d’exceptionnel. Cette dernière est positionnée avant la partie la plus endommagée où deux escaliers sont manquants. Le premier peut-être facilement contourné et la deuxième a été réparé avec une échelle. Hormis cela et quelques arbres couchés sur le passage, il n’y avait aucune autre difficulté.

À l’arrivée, nous sommes récompensés par une merveille de la nature qui a servi de lieu de tournage pour le film Le Monde de Narnia : Le prince Caspian. Comme nous sommes venus tôt, et nous l’avons pour nous seuls pendant un bon quart d’heure, on vous laisse avec les photos.



Hot water beach

Nous avons failli rater cette expérience unique, car il est préférable d’y être en les 2h précédents la marée basse et les 2h suivants la marée basse pour en profiter un maximum. Puisqu’en se retirant, la marée nous permet d’accéder à une plage plutôt atypique, avec une source d’eau chaude se cachant juste dessous. Ainsi, à marée basse, il est possible de créer son propre jacuzzi privatif entièrement naturel.
Malheureusement, nous sommes arrivés plus de 2h après la marée basse et l’océan avant déjà commencé à remonter. Mais nous ne sommes pas arrivés totalement en retard, car certains trous creusés par d’autres personnes n’avaient pas encore été rebouchés. 
Nous avons alors pu sentir la chaleur du sable sous nos pieds, et attention ça brûle ! Par endroits, le sable est tellement chaud que nous avons pu l’observer en train de « bouillonner » avec des bulles éclatant en surface et de la fumée s’en échappant. 
Le jour précédent, nous avions rencontré un couple d’Américains qui nous ont expliqué qu’ils s’étaient vraiment brûlés les pieds et on comprend mieux pourquoi maintenant. L’eau peut atteindre jusqu’à 64 degrés et lorsque nous enfoncions nos pieds dans le sable, nous sentions la chaleur qui pouvait rapidement devenir insoutenable.

Anecdote de la semaine

Depuis que nous sillonnons les routes de Nouvelle-Zélande, nous voyons régulièrement des « honesty box » littéralement « boite d’honnêteté ». Le principe est très simple, ce sont des présentoirs en bord de route où sont mis en libre-service des fruits et légumes frais en échange de quelques dollars. Nous avons eu l’occasion de tester cela en prenant un sachet avec 3 avocats pour 2$ (que nous avons payé 3$ car Clem à préféré donner 1$ par avocat). 
Nous aimons bien ce principe basé sur la confiance, qui ne serait pas possible en France !

P.S. :

On retourne travailler ! Notre entreprise nous a appelé pour remplacer un couple qui faisait comme nous : un superviseur + un cueilleur. Alors c’est parti, on renfile sac et gilet de sécurité.

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Commentaire(s) à propos de "Des pépins mais pas de kiwis 😉"

  • VIDAUD Nathalie le 13/05/2024 12:47

    🥰

  • Victor le 19/05/2024 23:41

    Décidément, il vous arrive toujours de nouvelles péripéties! Vous avez bien fait de prendre des assurances qui ont une bonne couverture tant au niveau santé que pour Gandalf.
    Sacré expérience de travailler avec des personnes qui ont une autre culture! Mais bon, ce ne doit pas être facile de gérer des gens qui ne regardent que la productivité et pas la qualité. Du coup, j’ai l’impression qu’ils perçoivent Maëva comme un manque à gagner 🥲
    Finalement, c’est une thématique que l’on retrouve dans de nombreux métiers mais dans votre cas, c’est très extrême car le salaire est directement lié à la productivité!
    En touts cas, cela fait du bien de voir que tout le monde se retrouve de manière solidaire autour d’un bon barbec. Cela reste une valeur internationale!
    Très joli les nouvelles ailes de Gandalf!
    Superbe le paysage de Narnia!
    Incroyable cette eau chaude et sable chaud alors que vous rentrez dans las période hivernale.

  • Françoise le 26/05/2024 18:00

    Merci Mav et Clem pour ces articles sur votre voyage et séjour et travail et détente et tracas du quotidien et émerveillements. Quels beaux souvenirs vous aurez de votre aventure. Bisous