Trop mignons
Article du 15 mars 2025 au 17 mars 2025
Escapade à Nara
À nouveau, aujourd’hui le réveil pique, nous nous levons à 6h45, car notre journée est chargée.
Premier arrêt à Fushimi Inari Taisha, connu pour ses allées de torii et ses portails traditionnels japonais. Nous savions que ce lieu est l’un des plus populaires du Japon, car le décor est très photogénique. Nous savions donc que même à 7h30, nous ne serions pas seuls, mais nous n’avions pas imaginé que le train serait plein et qu’il y aurait déjà des centaines de personnes.
Nous décidons de monter un peu en suivant le chemin pour espérer laisser les touristes pressés derrière nous et être un peu plus au calme. Après 15 bonnes minutes de marche, nous trouvons un emplacement sympathique pour faire des photos. Même ici, il faut être un peu patient, car il y a encore du passage.

En repartant, nous sommes un peu en retard sur le programme, mais il est seulement un peu plus de 9h lorsque nous découvrons le temple bouddhiste Byōdō-in. Ce dernier est classé au patrimoine de l’UNESCO et plusieurs objets sont considérés comme trésors nationaux. Bien que ce sanctuaire soit un peu excentré de Kyoto, nous l’avons beaucoup apprécié. Le bâtiment est imposant et fait face à un étang, dans un cadre paisible appréciable après la foule du temple précédent.


la ville aux cerfs
Nous poursuivons vers Nara, un des moments que nous attendions le plus de notre voyage. La ville et son parc sont célèbres pour leurs cerfs qui se promènent librement.
Pour nous rendre au temple Tōdai-ji, nous passons par le sanctuaire Kofuku-ji. Il n’y a rien de notable concernant ce dernier, mais dès sa sortie, nous voyons nos premiers cerfs. Nous ne nous attendions pas à les voir si tôt, car nous pensions qu’ils seraient plutôt dans le parc.
Nous passons plusieurs minutes, ébahis, à les voir faire une révérence devant tout humain susceptible d’avoir des gâteaux pour les nourrir. Il s’agit de biscuits vendus spécialement à cet effet, et donc normalement sans danger. Nous décidons de ne pas en acheter, car nous pensons que les animaux sont suffisamment nourris, et les observer nous suffit pour être contents.
Globalement, tout le monde se comporte bien avec eux, mais nous avons quand même vu certaines personnes avoir des comportements déplacés et ne pas se remettre en question lorsque nous les avons interpellés. Ce qui nous a légèrement agacés.


Le temple Tōdai-ji nous impressionne par son immensité. Il abrite l’une des plus grandes statues en bronze de Bouddha du Japon, ce qui lui vaut d’être classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Après avoir fait le tour de cette sculpture gigantesque, nous nous perdons dans des coins plus calmes du parc. Nous y rencontrons des daims un peu plus farouches, mais qui savent tout de même qu’il faut incliner la tête pour espérer une récompense.
Sur le chemin menant au sanctuaire Kasuga-taisha, les lanternes couvertes de mousse donnent au lieu un charme que nous apprécions beaucoup.





Nous pensions rester toute la journée à Nara, mais nous avons vu tout ce que nous voulions sans nous presser, alors nous décidons de rentrer à Kyoto.
Avant de partir, nous faisons un petit ravitaillement pour goûter des gaufres de Hong Kong, qui ont la particularité d’avoir des bulles, contrairement à celles carrés que nous connaissons en France.
Nous passons également devant une boutique connue pour ses démonstrations de fabrication de mochis japonais (gâteaux à base de riz), mais l’effet des réseaux sociaux fait qu’il y a une centaine de personnes devant la vitrine. C’est beaucoup trop de monde pour espérer voir quelque chose.
De retour à Kyoto, nous visitons le temple Chion-in, construit en bois au XVIIe siècle, dont les odeurs d’encens rappellent la Birmanie à Mav.
L’intérieur est exceptionnellement beau, nous sommes fascinés, et ce temple devient l’un de nos incontournables parmi tous ceux visités au Japon.
Malheureusement, nous n’avons pas de photo, car cela est interdit, probablement pour ne pas attirer des foules trop importantes, ce que nous respectons.
Un peu plus loin, nous entrons dans le temple Shōren-in, qui est une ancienne maison dotée d’un jardin zen magnifique. Cet endroit paisible en plein milieu de la ville a également été un coup de cœur.


En chemin, notre œil est attiré par un immense torii, sur notre route pour notre dernière visite. Cette porte de 24 mètres de haut est l’une des plus grandes du pays, et elle mène au Heian Jingū Shrine. Ce dernier est un sanctuaire construit en 1895 à l’occasion du 1100e anniversaire de la ville. Malheureusement, ce temple était en travaux, donc nous en faisons simplement le tour rapidement.

Enfin, nous rentrons en passant par le parc Maruyama, qui n’arborait encore que des arbres sans feuilles, car le printemps met un peu de temps à s’installer cette année.
Un peu de repos
Pour aujourd’hui, la pluie est annoncée, et les prévisions s’avèrent justes. Nous avouons que ce n’est pas pour nous déplaire. Même si nous n’avons pas tout visité de ce que nous avions prévu à Kyoto, nous avons réussi à ajouter chaque jour quelques visites supplémentaires. Il ne reste donc que quelques lieux que nous n’avons pas vus, mais aucun ne nous semble incontournable.
Lorsque Mav s’est réveillé à 10h passées, cela a un peu conforté notre choix, un peu de repos est nécessaire.
Pour une journée tranquille, nous déjeunons dans un restaurant japonais traditionnel tenu par des petites dames très accueillantes. Clem a testé pour la première fois l’anguille, un poisson populaire ici.

Ensuite, nous avons passé le reste de la journée à faire les magasins. Clem a craqué pour une montre mécanique de chez Kuoe et Mav a trouvé des chaussures de la marque Asics qui n’existent qu’au Japon.
Avec tout ça, il est déjà la fin d’après-midi, et nous rentrons rapidement prendre une douche avant d’utiliser pour la première fois le service Takkyubin. C’est une solution de transport fréquemment utilisée par les japonais pour éviter de voyager avec leurs bagages. Ce n’est pas réservé aux locaux, donc nous allons essayer d’envoyer nos gros sacs à dos à Osaka, car nous souhaitons éviter de les avoir pour nos deux jours à Hiroshima. Après avoir mis le nécessaire dans nos plus petits sacs, nous déposons nos bagages à l’agence.
C’est remarquablement facile en préparant un peu à l’avance les quelques éléments nécessaires à l’envoi. Dans ce genre de situation, nous apprécions beaucoup le professionnalisme et l’efficacité des japonais, qui assurent un service exceptionnel. Nous verrons si cela est également vrai pour la réception.
Anecdote
Un peu par hasard, nous avons découvert Asics walking, qui n’existe que au Japon. En rentrant dans le magasin, nous avons été surpris de la gamme proposé et de ne voir que des chaussures de villes. Nous connaissons la marque pour ses chaussures de sport. En regardant de plus près les semelles, nous constatons qu’elles semblent super confortables. C’est ainsi que nous avons découvert le secret des japonais pour supporter ces chaussures habituellement désagréable après plusieurs heure.