Direction la Nouvelle-Zélande 🇳🇿

Article du 02 mars 2024 au 04 mars 2024

Escale aux îles Fidji

Le premier vol dure 7h, mais nous avons de la chance, l’avion est récent et confortable et nous n’avons personne à côté. Nous commençons un film, Anatomie d’une chute, mais comme souvent Clem s’endort devant, et Mav profite de la place à côté de nous pour s’allonger.
Après cette courte sieste Clem joue avec plaisir au solitaire pendant que Mav finit le film.

En atterrissant aux Fidji, nous sommes lundi 4 mars, alors que nous avons décollé le samedi 2 mars. Nous n’avons évidemment pas fait plus de 24h de vol. Cependant, nous avons traversé la ligne de changement de date et changé de jour. Nous n’avons donc pas vécu le dimanche 3 mars 2024, anecdote que nous trouvons plutôt amusante.

Destination finale

En arrivant au terminal, nous sommes étonnés de ne pas voir notre vol affiché, mais une employé nous indique la porte d’embarquement.
Nous passons nos 4h d’escale partagées entre appeler la famille de Clem, et comme d’habitude, le site (oui, ça nous prend pas mal de temps).

Sur le 2ème vol, nous sommes moins chanceux en termes d’avion, mais nous sommes encore une fois seuls sur notre rangée, ce qui est toujours autant agréable.
La fatigue et la faim se font ressentir, notamment pour Clem qui n’attend même pas le décollage pour rejoindre les bras de Morphée. Comme par hasard, il se réveille pile à temps pour le petit-déjeuner qui est servi.

Au final on apprend que le vol est plus court que ce que nous pensions car nous n’avions pas anticipé le décalage horaire entre les deux pays.

Le signal pour attacher sa ceinture de sécurité s’allume, l’avion descend et nous voyons quelques bouts de côte néo-zélandaise.
Cela nous fait un peu bizarre. Mav a le cœur qui se serre, et les yeux mouillés lorsque les roues touchent le sol. Voilà notre pays pour l’année à venir.
On se répète, mais ça fait quand même quelque chose. Nous avons plein d’attentes et espérons ne pas être déçus.

Tradition depuis le début de notre voyage, il pleut à notre arrivée.

Nous qui pensions que sortir de l’aéroport allait nous prendre un moment, nous avons été surpris d’en être sorti avec nos bagages 50 min après l’atterrissage de l’avion.
1er contrôle, les passeports pour vérifier notre identité, et nous sommes contents d’être français. Notre passeport nous permet de passer aux bornes automatiques et de ne pas faire la queue.
Nous attendons à peine quelques minutes nos sacs, puis vient le contrôle de la biosécurité. La Nouvelle-Zélande redoute principalement les menaces pour sa faune et sa flore. En effet, le pays est tellement loin de tout et son écosystème très fragile, qu’il contrôle chaque objet pouvant contenir des parasites qui pourrait introduire des nuisibles.
Nous redoutons ce moment depuis le début, notamment par rapport à nos affaires de randonnée, et plus spécifiquement nos chaussures, car les tâches sont incrustées et nous avons pu les laver qu’à la brosse à dents et au savon. Nous expliquons nôtre situation à l’agent, qui nous demande simplement de passer nos sacs aux rayons X.
Et voilà, c’est tout, nous voilà officiellement en Nouvelle-Zélande !

Nous achetons une carte de transport en commun pour pouvoir aller à l’auberge.
À peine les portes du bâtiment passées, une personne nous demande comment il peut nous aider. Il nous indique l’arrêt de bus, et dès que nous arrivons, un bus est déjà là.
De même, lorsque nous devons faire un changement pour un train, nous attendons 2 minutes tout au plus. Nous qui avons peur que vivre ici soit compliqué, pour l’instant nous sommes plus que ravis !

Nous avons 15 min de marche pour rejoindre l’auberge que l’on fait à moitié sous la pluie. Heureusement qu’ils ont des avancées de toit qui nous permettent de nous protéger en longeant les magasins. Nous arrivons quand même trempés car il pleut à grosses gouttes.

L’arrivée à l’auberge se fait facilement et nous prenons directement une douche.
La 2ème étape était de manger. Il y a un restaurant indien juste en bas, et ça nous dit bien. En arrivant nous apprenons que le chef est en pause, alors nous allons faire les courses pour quelques jours.
Les rayons des supermarchés ici nous donnent quand même plus envie qu’aux États-Unis, même s’il n’y a pas assez de fromages pour Clem. Nous nous en sortons pour pas cher, et ça c’est une bonne nouvelle.
La moins bonne nouvelle, c’est quand nous arrivons devant la porte et que nous nous rendons compte qu’il pleut à torrent. Cette tempête de pluie rappelle à Mav les moussons qu’elle a vécu en Asie.
La météo se calme, et prenons notre repas à emporter.

Après manger, pour ne pas être en décalage horaire, nous essayons de lutter contre le sommeil.
Mav ne lutte pas très longtemps et à 18h les paupières se ferment. Clem, lui s’endort un peu plus tard. 😴