Hawaï – Mahalo Oah’u, Aloha Hawai’i 🤙

Article du 05 février 2024 au 07 février 2024

Sensations fortes

Notre premier passage sur Oah’u arrive bientôt à la fin.

Pour une dernière randonnée, nous décidons de faire probablement une des plus belles, mais aussi des plus dures. En nous renseignant hier, nous avons eu un peu peur, car les premiers mots écrits étaient de faire attention, « beaucoup de randonneurs y ont trouvé la mort », cela ne nous met pas en confiance. La randonnée passe sur les 3 pics du Mont Olomana et Troy, qui l’a faite plusieurs fois, nous a expliqué hier que les personnes décédées sont tombées sur les portions après le 1er pic jusqu’au 3ème. Il nous a assuré que le chemin pour aller au 1er n’était pas dangereux même si pas facile pour autant. Nous avons de la chance, cela fait 2 jours qu’il n’a pas plu ce qui rend le terrain accessible. La météo du jour annonce également du beau temps alors nous mettons nos chaussures et nous partons.
Avant de vraiment partir, nous avons passé 15 minutes à fouiller de fond en comble la chambre et nos affaires, car Clem ne retrouvait plus les clés de voiture. Heureusement, nous les avons retrouvés, car il les pensait au fond de l’Océan après qu’on se soit baignés hier !

Le début de randonnée se trouve dans un country club. Il n’y a donc pas de parking à proximité (comme pour beaucoup de randonnées) et nous devons nous garer sur le bas-côté de la route, à l’endroit expliqué par Troy, en espérant ne pas avoir d’amende.

Comme c’est un lieu privé, il y a plein de panneaux nous disant que les visiteurs ne sont pas acceptés. Pas très à l’aise, nous allons directement demander à la sécurité lorsque nous voyons le poste de garde. Ce dernier n’est pas étonné de notre présence, et nous dit qu’il n’y a pas de soucis. Mav appréhendait cette randonnée, et le panneau où était noté les dates de décès à l’entrée de la randonnée ne rassure pas. De toute, façon nous nous le sommes dit, si nous le sentons pas nous nous arrêterons et ferons demi-tour.

Après 15 minutes de marche d’approche, nous rentrons dans un bois et l’atmosphère est incroyable. Nous nous croyons dans la jungle, au travers de la forêt verdoyante et nous sommes accompagnés d’oiseaux qui chantent. Les lianes rajoutent un côté aventurier et c’est très agréable.
Au travers des arbres, nous voyons un pic, mais nous ne croyons pas que c’est ici que l’on va, car il semble très loin, et très haut.
La pente devient de plus en plus raide, mais heureusement les racines des arbres nous permettent de s’en servir d’escaliers.

Au bout d’une heure de marche, nous arrivons à l’endroit que nous redoutions un peu, les cordes. Troy nous avait prévenu que sur la fin, nous serions obligés d’escalader et qu’il y aurait des cordes pour nous aider. La dernière fois que nous avons fait de l’escalade, c’était au lycée et nous étions assurés.
Cette fois-ci nous nous sentons beaucoup moins en sécurité, mais nous nous rendons compte après le premier passage que ça s’est plutôt bien passé et espérons que la descente se fera aussi facilement. Nous enchaînons les cordes pour arriver à ce que nous espérons être le dernier, un mur de roche d’une dizaine de mètres. Avec un peu d’appréhension, nous y sommes arrivé sans grosse difficulté pour avoir une vue extraordinaire sur toute la vallée.

Un chemin plus ou moins plat continuait un peu plus loin, Mav voulait voir où cela menait contrairement à Clem, car nous devions nous arrêter après le 1er pic. En faisant quelques pas, nous avons aperçu des rubans oranges sur les arbres et nous nous rendions compte que le chemin devenait dangereux. Alors nous revenons sur nos pas, où nous étions sur un terrain stable. Quelques gouttes commençaient à tomber et Clem a rapidement été pris de panique, car il craignait que la météo se dégrade rapidement, et que nous aurions du mal à descendre comme sur la randonnée de Kuliou’ou. Alors, il entame la descente sans reprendre le temps de profiter de la vue et prendre des photos.
Descendre à la corde n’est pas chose facile, en tout cas pas pour Mav. Elle ne se sent pas particulièrement à l’aise et finalement préfère monter. Après quelques hésitations sur où mettre ses pieds et ses mains, elle y est arrivée sans problèmes et est plutôt fière d’elle. Ça lui donnerait presque envie d’en refaire !

Lors de la descente, nous nous rendons compte de la hauteur des passages que l’on a escaladé et nous sommes impressionnés. Le reste de la randonnée se passe très bien. Nous rencontrons quelques randonneurs, plus ou moins à l’aise et qui nous pose des questions sur le reste de la randonnée. Nous sommes rassurés de voir que des gens montent, car nous avions vu que quelques locaux descendre quand nous montions.
Vers la fin, nous croisons une personne un peu paniqué avec un bâton, qui nous avertit qu’il a été chargé par des cochons sauvages au début de la randonnée et nous conseille de faire attention. Cela ne nous rassure pas trop et Clem ne fait que regarder dans la forêt. Au final pas de cochons et nous sommes contents de retrouver des routes à l’horizontale.

Après tout cet effort, direction une adresse que nous a donné Troy pour aller déjeuner, car depuis que nous sommes arrivés, nous avons essayé d’économiser en faisant les courses au maximum. Nous nous sommes régalés en partageant le poisson pêché du jour, de l’espadon et un Reuben sandwich, spécialité des États-Unis.

Après ce bon repas, direction un jardin botanique que Mav avait repéré à côté. Nous ne savons pas très bien ce que nous pouvons y faire, mais nous pensons que nous trouverons sur place.

En arrivant, nous voyons qu’il y a un lac alors nous décidons d’y aller, même si il vient de pleuvoir et que nous n’avons pas nos affaires. Le cadre est calme et agréable, mais nous ne trouvons pas grand intérêt au lieu, alors nous nous asseyons sur un banc pour définir la suite du programme.
Au bout de quelques minutes deux personnes dans notre dos s’approchent de nous, et nous nous demandons ce qu’il se passe. C’est en fait Addy et Troy qui sont là eux aussi, avec des amis et de la famille. Nous sommes tous les quatre étonnés de se croiser ici par hasard et nous apprécions la coïncidence.
Après avoir discuté de notre programme et de nourriture, nous nous disons à nouveau au revoir et peut-être que la prochaine fois sera en Nouvelle-Zélande !

Nous décidons de rentrer, car nous partons demain et nous devons laver nos vêtements et préparer les sacs. Sur le retour, nous empruntons la H-3, une route offrant des paysages magnifiques. Nous faisons également une pause goûter, pour tester les malasadas de Leonard’s, une spécialité que les immigrants portugais ont amenée, ce sont des beignets frits encore chaud quand nous les mangeons.

Nous passons au supermarché pour acheter du shampoing et nous sommes un peu désemparés, comme à chaque fois que nous faisons les courses. Il y a beaucoup de marques de shampoings et nous passons plusieurs minutes pour savoir lequel est le plus éco-responsable, comme si notre présence ici n’avait pas explosé notre empreinte carbone et que ce choix avait un réel impact.
Il est l’heure aussi de rendre la voiture, et comme lorsque nous l’avons pris, il n’y a aucun état des lieux, et nous espérons que cette confiance ne résulte pas à payer des frais d’endommagement que nous n’avons pas créés.

Nous étions en plein milieu de l’après-midi et il faisait beau. Mav est donc allée à la plage après que l’on se soit enregistrés pour le vol de demain, et Clem a préféré rester au frais pour préparer ses affaires.
En étant sur la plage, Mav se rend compte qu’il n’y a pas de nuages et que nous pourrions voir un beau coucher de soleil (oui, on vous l’accorde, ça ressemble à une addiction). Alors après une douche rapide pour ne pas louper le spectacle, nous prenons notre linge sale direction la plage.
C’était sans compter sur Clem qui visiblement aime bien faire des frayeurs aujourd’hui et ne retrouve plus son portefeuille. Après quelques minutes de fouille et beaucoup de peur, car il y avait son passeport dedans, nous le retrouvons.
Mav avait bien senti le coup, pas de nuages cette fois-ci devant le soleil.

Nous terminons notre journée pendant presque 2h à la laverie. Heureusement, il y a le wifi et nous pouvons travailler sur le site.

Une fois les vêtements propres, nous rentrons et mangeons un des pires repas de notre vie, des courgettes et des aubergines (qui n’ont aucun goût) avec du riz, le tout sans assaisonnement, et nous sommes nostalgiques de notre repas de ce midi. Le temps de plier nos affaires propres et de ranger, il est presque minuit et nous savons d’avance que le réveil de demain a 5h30 va faire mal.

En route pour Big Island

Ce matin, nous partons pour Big Island. À chaque fois, nous avons l’impression que le sac pèse de plus en plus lourd. Comme à l’aller, nous prenons le bus pour aller à l’aéroport, cette fois-ci avec de la monnaie.

Dans le bus, nous voyons le lever du soleil qui a l’air incroyable, nous avons rarement eu ça en 1 semaine, et nous espérons que nous en verrons d’aussi beau sur les autres îles.
Nous arrivons à l’aéroport deux heures en avance et la sécurité se fait en 30 minutes seulement, alors nous prenons le temps de réserver des activités à faire sur les prochaines semaines. En 20 minutes, ce sont presque 1000€ pour 2 qui partent, et cela fait un peu mal, nous espérons que ces expériences valent le coup.

Le vol dure moins d’une heure. Il est plus rapide que le trajet de bus et nous trouvons cela aberrant qu’il n’y a pas d’autres moyens pour se déplacer entre les îles. Comme dirait Clem, « c’est de l’enc*lage de planète à grande vitesse ». D’en haut, nous voyons toutes les îles et c’est un beau spectacle. Comme à son habitude, Clem a passé tout le trajet le nez collé au hublot, et juste avant d’atterrir, il voit une baleine ! Depuis l’avion, nous voyons déjà que le paysage a changé, le sol est principalement fait de roche volcanique et cela tranche beaucoup avec O’ahu.

L’aéroport est lui aussi bien différent d’Honolulu, il est tout petit et le bâtiment ressemble à la réception d’un hôtel avec un toit, mais pas de murs. La récupération des bagages se fait à l’extérieur de l’aéroport, et le bâtiment est tellement petit que les agences de location ne s’y trouvent même pas. Nous sommes très surpris et nous avons hâte de voir ce que Big Island nous réserve.

Nous devons donc prendre une navette, mise à disposition par l’agence, pour récupérer notre voiture. Le chauffeur, amoureux de son île, passe les quelques minutes qu’il a avec nous, pour nous vanter de tous les avantages à vivre ici, plus belle et sans bouchons contrairement à Oahu, l’île où nous étions.
Clem avait réservé une Jeep pour se déplacer ici. En effet, il est obligatoire d’avoir un 4×4 pour monter au sommet d’un ancien volcan que nous allons visiter dans quelques jours. En arrivant nous voyons le modèle Rubicon, avec des gros pneus, et après avoir confirmé avec l’agence de location, nous la choisissons. En effet, pour réduire les dépenses Clem avait choisi une 3 portes, mais visiblement nous pouvions prendre n’importe quel 4×4, ce qui lui allait très bien ! Toujours pas d’inspection du véhicule demandé, alors on se plie aux habitudes et on y va.

Deux plages étaient à côté de l’aéroport et sur le chemin du Airbnb, alors nous choisissons de nous y arrêter pour nous reposer au soleil. Avant d’arriver, le GPS nous fait prendre une route hors piste avec de gros trous et de grosses pierres, nous sommes contents d’avoir une grosse voiture !

Une fois garé, pour arriver jusqu’à la plage, il faut marcher quelques minutes au milieu des roches volcaniques et le paysage est hors du temps. Nous avons l’impression d’être sur une autre planète. Nous arrivons à la première plage qui est magnifique. Cela fait penser à l’île de Lanzarotte où Mav a été il y a quelques années.
En allant dans l’eau, nous nous rendons compte que les vagues sont énormes et puissantes. Après s’être amusés dans l’eau, nous nous dirigeons vers la deuxième plage, quelques mètres plus loin. Nous sommes surpris de voir encore des coqs, même sur la plage assez loin des maisons.

Sur le retour, nous voyons des crottes par terre qui ressemble à celles d’un lapin et nous nous demandons quel animal vit ici.
Du coin de l’œil, Clem voit l’espèce de petit furet que l’on a déjà vu quelques fois depuis que nous sommes arrivés et nous en déduisons que c’est ce petit animal inconnu qui habite là. De retour sur le parking, nous allons faire un tour sur la plage à côté et nous voyons pleins de petits animaux comme celui-ci qui traverse la route très vite à l’abri des regards humains. Nous sommes hyper surpris d’en voir autant, car jusqu’ici, nous les avions vu plutôt solitaires.

Même si nous ne sommes qu’au milieu de l’après-midi, nous choisissons d’aller au logement pour nous reposer. Sur la route, nous voyons des dizaines de chèvres sauvages sur le bord de la voie rapide et cette île nous fait définitivement beaucoup rire. Le quartier dans lequel nous logeons est résidentiel et très récent. Les maisons sont immenses et neuves, la route est parfaite et nous espérons que le logement qu’on a réservé il y a quelques semaines ne coûte pas si cher que ça. En arrivant à l’adresse, nous sommes rassurés d’être devant une des maisons les plus ancienne du quartier.
Nous déposons nos affaires et nous remarquons qu’il n’y a pas de plaques de cuisson, seulement un four et un micro-onde. Alors après une douche bien méritée, et un petit câlin aux chiens des propriétaires, nous décidons d’aller faire des courses en conséquence.

Après avoir payé des courses pour deux jours à 100$ 😅 nous allons nous chercher une pizza que nous mangerons devant la télé.
En rentrant des courses, nous avons le droit à un message sur le tableau de bord de la voiture indiquant qu’il est nécessaire de changer l’huile. Cette nouvelle nous réjouit peu, mais nous levons la tête et voyons un ciel dégagé et étoilé, comme nous en avons rarement vu. Cela nous fait un peu oublier le problème d’entretien et nous nous disons qu’il faut absolument que nous sortions un soir pour en profiter plus longtemps.

Incroyables rencontres

La nuit a été bonne. Clem a dormi 10h et Mav 11h. Nous en avions vraiment besoin et cela fait très plaisir, d’autant plus qu’il n’y a pas vraiment de programme aujourd’hui.

Mav avait noté des plages auxquels nous nous rendons tranquillement. L’accès à la première baie se fait à pieds, car le parking est à 2,5km. Nous longeons la côte sur le sable noir, et malgré des petits cailloux qui rentrent dans les sandales 😖, nous avions une vue magnifique.

En arrivant, au début de la baie, nous ne savions plus vraiment pourquoi Mav l’avait noté. Alors avant de repartir sur nos pas, car la chaleur et le soleil commençait à nous fatiguer, nous avons vu des panneaux nous rappelant qu’elle abrite une population de tortues marines vertes, ce qui expliquait pourquoi il y avait tant de snorkelers au loin.
Malheureusement, nous n’avons pas de masques et tubas car cela est encombrant donc nous hésitons à faire demi-tour dès maintenant. Nous décidons quand même de longer la baie un temps pour essayer de voir les résidentes depuis la plage. Après 10 minutes de marche, nous faisons finalement demi-tour, car nous devons passer au milieu de roches, et n’ayant rien pour les voir sous l’eau, ça n’en valait pas le coup. Clem a visiblement de très bons yeux, car sur le retour, il voit un mouvement et en s’approchant nous voyons une tortue entrain de manger tranquillement.
Le spectacle est magnifique et en faisant attention nous voyons plusieurs rochers bouger qui sont finalement les carapaces d’autres tortues entrain de se régaler. Nous sommes très content et nous passons plusieurs minutes a les observer.
En voulant avoir une photo de plus près Clem commence à s’avancer et juste avant de mettre ses pieds dans l’eau il voit un minuscule serpent d’eau se glisser aux travers des pierres. Ayant TRÈS peur des serpents, il se recule immédiatement et me passe l’appareil photo pour que je puisse m’approcher.

Après cette belle rencontre, nous retournons à la voiture et direction la plage suivante.

La seconde plage est assez atypique. Il n’y a pas vraiment de sable et il faut se trouver un petit coin dans les roches pour s’installer. Nous y pique-niquons et la vue est splendide. Après avoir joué dans les vagues, nous devons nous rendre à l’agence de location pour le message qui s’est affiché sur le tableau de bord.
Clem espère qu’ils ne changeront pas son jouet si tôt dans le voyage. En y allant, une dame nous dit qu’il ne faut pas s’inquiéter et que l’huile doit être changé dans 3000 miles, assez pour qu’on finisse nos vacances sans problèmes. Nous lui demandons quand même de remplir le lave-glace, car le voyant était lui aussi allumé.

Ce soir, nous avons réservé une sortie dans l’océan pour voir des raies mantas de nuit. Étant en avance sur notre rendez-vous, nous allons nous poser sur une plage juste a côté. Le temps pour nous de manger des cookies, de faire une sieste pour Mav, et pour Clem d’aller se balader voir des tortues.
Nous étions tous les deux un peu stressés par cette activité. En effet, Mav n’a pas plongée depuis 4 ans, et Clem qui n’est pas des plus à l’aise dans l’eau, fera simplement du snorkeling. Mais nous savons que nous serons accompagnés de professionnels, et Mav essaie de faire confiance à son instinct et son expérience.

Nous avons bien fait, l’expérience était incroyable ! Tout était parfait. L’équipage était hyper sympa, durant le trajet en bateau, pour aller au site de plongée et snorkel nous avons vu 5 baleines à bosses et un couché de soleil magnifique.
Avant de se mettre à l’eau, nous avons eu des explications de sécurité évidemment mais aussi sur le raies. Nous apprenons qu’elles sont inoffensives, qu’elles mesurent entre 3m et 4m50 d’envergure, et que nous devons en aucun cas les toucher de nous même, pour ne pas abîmer leur membrane protectrice.
Nous avons été extrêmement chanceux car nous avons assisté à un spectacle incroyable. Une vingtaine de raies manta sont venus ce soir, pour se nourrir. Leur aliment favori est le plancton, qui est attiré par la lumière disposé par les organisateurs.
Les raies passaient hyper près de nous et une a même touché Clem, le contact n’est pas dangereux lorsqu’elles l’ont décidé. C’est pendant une trentaine de minutes que nous avons observés toute leur grâce et c’était très impressionnant. Avec son appareil photo d’eau Mav a pu capturer de jolis souvenir, en s’accrochant aux rochers pour ne pas être emporté par le courant. En effet, les raies sont de grands animaux marins et génère de gros courant en s’approchant à quelques centimètres, il faut être bien accroché au risque d’être emporté.
Malheureusement, les plongeurs ont dû remonter au bout de 40 minutes, car le couple avec qui était Mav n’avaient plus d’air dans leurs bouteilles. Pour Clem en snorkeling, il a pu admirer la danse qu’offraient les raies en faisant des cercles pour avaler un maximum de nourriture.
En remontant sur le bateau, les instructeurs nous ont dit que c’était une soirée exceptionnelle et nous avions eu beaucoup de chance, car normalement il n’y a pas autant de raies qui viennent dîner. Encore une fois, nous avons l’impression d’avoir vécu un moment hors du temps, presque un rêve.
En réalité, nous ne savions pas vraiment à quoi s’attendre, car nous avions réservé l’activité l’avant-veille. En effet, nous avons beaucoup hésité à venir à cause du prix, mais nous ne regrettons pas une seule seconde.

Nous rentrons prendre une douche, après laquelle nous nous sommes rendu compte que nous avions finalement beaucoup marché ce matin car nous sommes rouges écrevisse. Il est également l’heure de manger et c’est devant le Monde de Némo, un des films préféré de Clem, et qui se prête plutôt bien au moment, que nous finissons notre journée.

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Commentaire(s) à propos de "Hawaï – Mahalo Oah’u, Aloha Hawai’i 🤙"

  • Victor le 03/03/2024 10:17

    Vous êtes vraiment au coeur de la nature avec toutes les belles surprises qu’elle peut réserver. On ne se rendait pas bien compte de la difficulté et des risques de certaines randonnées. Heureusement, tout s’est bien passé et manifestement le paysage en valait vraiment le coup!
    Vos rencontres avec les tortues puis avec les raies mantas sont vraiment exceptionnelles et les photos sont magnifiques.
    Vous vivez des aventures uniques. Continuez à en profiter pleinement et merci de continuer à nous en faire profiter au travers de vos articles et photos.

  • Catarino le 03/03/2024 11:47

    Vos récits sont toujours passionnants voire inquiétants sur certaines de vos randonnées. Heureusement que nous ne l’apprenant qu’après coup🤪. En tout cas, ce passage sur Hawaï et ses îles aura été riches en émotions, en sensations. Merci pour nous avoir permis de vous suivre et de voyager à travers vous et vos expériences. Bonne continuation et en attente de découvrir la Nouvelle Zélande 🤗💖💖

  • VIDAUD Nathalie le 01/04/2024 21:38

    C est toujours agréable de lire une suite que je n avais pas lu.
    Je ne suis sûrement pas dans un ordre chronologique.
    Ça n enlève en rien les beautés de vos passionnants récits.
    Nathalie